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Historique des normes thermiques

Publié le 04 Février 2024

Les passoires énergétiques : quelles solutions ? 

 

 

Si vous avez déjà observé des bâtiments à travers une caméra thermique, vous avez probablement remarqué que certaines parties des murs sont rouges, tandis que d'autres sont bleues. Cela peut sembler anodin, mais en réalité, c'est le signe d'un problème de chaleur. En France, près de la moitié de l'énergie consommée en 2016 était destinée au chauffage, principalement produit à partir d'énergies fossiles telles que le gaz, le pétrole et le charbon. Cela entraîne une forte émission de gaz à effet de serre, contribuant ainsi au réchauffement climatique. Cependant, une grande partie de cette chaleur est gaspillée, principalement en raison des fuites de chaleur dans les bâtiments.

Au fil des ans, la France a pris conscience de l'importance de l'amélioration de l'efficacité énergétique des bâtiments, ce qui a conduit à la mise en place de normes thermiques en 1975 et au Diagnostic de Performance Énergétique (DPE) en 2006. Cependant, les statistiques montrent que seulement 22 % des logements en France sont classés dans les catégories A ou B en termes de performance énergétique, ce qui est loin de l'objectif de 100 % d'ici 2050. Pour atteindre cet objectif, il est nécessaire de rénover au moins 500 000 logements par an, mais en 2017, seulement un peu plus de 18 000 rénovations Bâtiment Basse Consommation ont été réalisées. Dans cet article, nous allons explorer l'approche de Dorémi pour l'amélioration de l'efficacité énergétique des bâtiments, en examinant les quatre étapes clés de la rénovation énergétique et les considérations matérielles pour l'isolation.

Clés à retenir :

  • Les fuites de chaleur dans les bâtiments sont un problème majeur en France, entraînant une forte consommation d'énergie et des émissions de gaz à effet de serre.
  • Bien que la France ait mis en place des normes thermiques et un Diagnostic de Performance Énergétique pour améliorer l'efficacité énergétique des bâtiments, il reste un long chemin à parcourir pour atteindre l'objectif de 100 % de logements classés dans les catégories A ou B d'ici 2050.
  • L'approche de Dorémi pour l'amélioration de l'efficacité énergétique des bâtiments repose sur quatre étapes clés de la rénovation énergétique et des considérations matérielles pour l'isolation.

 

Les bâtiments et la caméra thermique

 

 

Si vous observez des bâtiments à travers une caméra thermique, vous remarquerez que certains endroits sont bleus tandis que d'autres sont rouges. Cette différence de couleur est le signe d'un problème de chaleur qui peut être coûteux en termes d'énergie. En effet, en 2016, près de la moitié de l'énergie consommée en France était destinée au chauffage. Malheureusement, cette chaleur est souvent gaspillée en raison de fuites de chaleur dans les bâtiments. Les parois des bâtiments, comme les murs, le toit et les flux d'air, sont les principaux points de contact où la chaleur s'échappe.

Pendant longtemps, la conservation de la chaleur n'était pas une priorité dans la construction de bâtiments en France. Après la Seconde Guerre mondiale, l'accent était mis sur la construction de logements en béton et de préfabriqués pour répondre à la demande croissante. Cependant, le béton ne conserve pas bien la chaleur, et la crise pétrolière de 1973 a révélé le coût élevé du chauffage des bâtiments mal isolés.

En 1975, les premières normes thermiques ont été mises en place en France, et en 2006, le Diagnostic de Performance énergétique (DPE) a été introduit pour évaluer la performance énergétique des bâtiments. Malheureusement, en 2020, seulement 22% des logements ont été classés dans les catégories A ou B du DPE, qui sont les objectifs de la France pour l'ensemble du parc immobilier d'ici 2050.

Cependant, il est possible d'améliorer la performance énergétique des bâtiments existants plutôt que de les démolir et de les reconstruire. L'isolation, l'étanchéité, la ventilation et les tests d'étanchéité sont des étapes importantes pour réduire les fuites de chaleur dans les bâtiments. En 2017, seulement un peu plus de 18 000 rénovations Bâtiment Basse Consommation ont été réalisées, alors que pour atteindre l'objectif d'un parc de bâtiments en basse consommation, il faudrait rénover au moins 500 000 logements par an.

 

Problème de chaleur dans les bâtiments

 

Dans de nombreux bâtiments à Paris, les caméras thermiques montrent des zones bleues et rouges, ce qui indique un problème de chaleur. La chaleur représente une grande quantité d'énergie, et en 2016, près de la moitié de l'énergie consommée en France était utilisée pour le chauffage. Cependant, la production de chauffage à partir de combustibles fossiles, tels que le gaz, le pétrole et le charbon, émet une grande quantité de gaz à effet de serre, contribuant ainsi au réchauffement climatique. Malheureusement, la chaleur est souvent gaspillée car elle s'échappe des bâtiments par les parois, qui sont le point de contact entre l'intérieur et l'extérieur.

Les fuites de chaleur ont lieu principalement par le toit, les murs et les flux d'air en général. Les bâtiments français construits après la Seconde Guerre mondiale étaient souvent préfabriqués, en béton ou dans des grands ensembles, et n'ont pas été conçus pour conserver la chaleur. En 1975, les premières normes thermiques sont entrées en vigueur en France, mais il a fallu attendre 2006 pour que le Diagnostic de Performance Énergétique (DPE) soit mis en place. Le DPE est une estimation de la dépense énergétique d'un bâtiment ou d'un logement, répartie sur une échelle allant de A à G, permettant d'avoir une idée des performances énergétiques du parc immobilier. En 2020, sur plus de sept millions de DPE, 11 % étaient des passoires thermiques, c'est-à-dire des logements classés F ou G dans ce DPE.

Pour résoudre le problème de chaleur dans les bâtiments, il est possible de les améliorer plutôt que de les démolir et de les reconstruire. L'isolation, l'étanchéité, la ventilation et le test d'étanchéité sont les quatre étapes pour réduire la consommation d'énergie liée au chauffage. Cependant, l'isolation doit prendre en compte la forme et le matériau du bâtiment. Pour atteindre l'objectif d'un parc de bâtiments à basse consommation, il faudrait rénover au moins 500 000 logements par an, mais en 2017, seulement un peu plus de 18 000 rénovations Bâtiment Basse Consommation ont été réalisées.

 

Consommation énergétique et énergies fossiles

 

Dans les bâtiments en France, la consommation d'énergie est principalement destinée au chauffage et utilise principalement des énergies fossiles telles que le gaz, le pétrole et le charbon. Cela émet une grande quantité de gaz à effet de serre et contribue au réchauffement climatique. Cependant, la chaleur est souvent gaspillée en raison des fuites de chaleur à travers les parois des bâtiments. Les fuites de chaleur ont principalement lieu par le toit, les murs et les flux d'air en général.

Après les destructions de la Seconde Guerre mondiale, l'objectif était de construire des logements rapidement et non de les rendre économes en énergie. C'est seulement en 1973, après le choc pétrolier, que la France a commencé à prendre conscience de la nécessité d'améliorer l'efficacité énergétique des bâtiments. En 1975, les premières normes thermiques ont été mises en place, suivies en 2006 par le Diagnostic de Performance Énergétique (DPE). Le DPE est une estimation de la dépense énergétique d'un bâtiment ou d'un logement, répartie sur une échelle allant de A à G. Les logements A et B consomment le moins d'énergie, tandis que les logements F et G en consomment le plus.

En 2020, 11 % des DPE recensés en France étaient des passoires thermiques, c'est-à-dire des logements classés F ou G. Seulement 22 % des logements étaient classés A ou B, les deux catégories que la France s'est donné comme objectif pour l'ensemble du parc immobilier d'ici 2050. Cependant, ces chiffres ne sont pas représentatifs de l'ensemble des 36 millions et demi de logements en France, car ils proviennent de DPE transmis de manière volontaire.

Il est possible d'améliorer l'efficacité énergétique des bâtiments existants en les isolant, en les rendant étanches, en les ventilant et en utilisant des matériaux de construction efficaces sur le plan énergétique. Pour atteindre l'objectif d'un parc de bâtiments à basse consommation, il faudrait rénover au moins 500 000 logements par an, mais en 2017, seulement un peu plus de 18 000 rénovations Bâtiment Basse Consommation ont été réalisées.

 

Histoire des normes thermiques en France

 

Depuis 1975, la France a mis en place des normes thermiques pour améliorer les performances énergétiques des bâtiments. Les premières normes n'étaient pas aussi strictes que celles en vigueur aujourd'hui, mais elles ont marqué le début d'un processus de prise de conscience.

En 2006, le Diagnostic de Performance Énergétique (DPE) a été introduit pour évaluer la dépense énergétique d'un bâtiment ou d'un logement. Les logements sont classés de A à G, où A représente les logements les plus économes en énergie et G, les plus énergivores. Cependant, selon les données de 2020, seulement 22 % des logements ont été classés dans les catégories A ou B, qui sont les deux catégories les plus économes en énergie.

Les normes thermiques ont été mises en place pour réduire les fuites de chaleur dans les bâtiments, qui sont principalement dues aux parois, telles que les toits, les murs et les flux d'air. Les bâtiments construits après la Seconde Guerre mondiale étaient souvent mal isolés et peu performants énergétiquement. Depuis lors, la France a construit des millions de logements, mais seulement 386 000 d'entre eux étaient des constructions neuves en 2018.

Pour atteindre l'objectif d'un parc immobilier à basse consommation, il faudrait rénover au moins 500 000 logements par an, mais en 2017, à peine plus de 18 000 rénovations Bâtiment Basse Consommation ont été réalisées. Les matériaux utilisés pour la construction des bâtiments ont également un impact sur la consommation d'énergie, mais cela sera abordé dans une prochaine section.

 

Le Diagnostic de Performance Énergétique (DPE)

 

Le Diagnostic de Performance Énergétique (DPE) est une estimation de la dépense énergétique d'un bâtiment ou d'un logement, répartie sur une échelle allant de A à G. Les logements qui consomment le moins d'énergie sont classés A, avec une consommation inférieure à 50 kWh/m2/an, tandis que ceux qui en consomment le plus sont classés G, avec une consommation supérieure à 450 kWh/m2/an.

Le DPE permet d'avoir une idée des performances énergétiques du parc immobilier dans son ensemble. En 2020, sur plus de sept millions de DPE recensés au niveau national, 11 % étaient des passoires thermiques (logements classés F ou G dans ce DPE), 67 % ont été dans les catégories E, D ou C et seulement 22 % dans les catégories A ou B. Ces chiffres ne sont cependant pas représentatifs de l'ensemble des logements en France, car ils viennent uniquement de DPE transmis de façon volontaire.

En 2013, une enquête fondée sur un échantillon de 8 000 DPE représentatifs des régions, des types d'habitats, des zones climatiques et des années de construction estimait que 33 % des logements appartenaient aux catégories F et G et 2 % aux classes A et B.

Le DPE est le résultat d'un processus de prise de conscience qui a débuté en 1975 avec l'entrée en vigueur des premières normes thermiques en France. En 2006, le DPE a été créé pour évaluer les performances énergétiques des bâtiments.

Le constat n'est pas brillant, mais il est possible d'améliorer la situation. Pour cela, il faut réduire les consommations énergétiques des bâtiments au strict minimum. Pour y parvenir, il y a quatre étapes : l'isolation, l'étanchéité, la ventilation et le chauffage.

L'isolation permet de conserver la chaleur produite plus longtemps, et donc de consommer moins d'énergie. L'étanchéité empêche l'air, et donc la chaleur, de s'échapper. La ventilation permet d'éviter l'humidité et la moisissure. Quant au chauffage, il doit être le plus efficace possible pour éviter les pertes d'énergie.

Améliorer thermiquement les bâtiments est donc possible et nécessaire pour parvenir à l'objectif d'un parc de bâtiment en basse consommation. En 2017, à peine plus de 18 000 rénovations Bâtiment Basse Consommation ont été réalisées, alors qu'il faudrait en rénover au moins 500 000 par an pour atteindre cet objectif.

 

Statistiques et réalité des performances énergétiques

 

Les bâtiments en France représentent une part importante de la consommation d'énergie, avec près de la moitié de l'énergie consommée en 2016 utilisée pour le chauffage. Cependant, une grande quantité de cette chaleur est perdue en raison de problèmes de fuites de chaleur. Les fuites de chaleur ont principalement lieu par le toit, les murs et les flux d'air en général.

En 1975, les premières normes thermiques ont été mises en place en France pour améliorer la performance énergétique des bâtiments. Cela a conduit à la création du Diagnostic de Performance énergétique (DPE) en 2006, qui est une estimation de la dépense énergétique d'un bâtiment ou d'un logement répartie sur une échelle allant de A à G. Les logements classés F ou G dans ce DPE sont considérés comme des passoires thermiques, tandis que les logements de catégorie A ou B consomment le moins d'énergie.

En 2020, sur plus de sept millions de DPE recensés au niveau national, 11 % étaient des passoires thermiques, tandis que seulement 22 % étaient de catégorie A ou B. Ces chiffres ne sont cependant pas représentatifs de l'ensemble des logements en France, car ils proviennent uniquement de DPE transmis de façon volontaire. Selon une enquête de 2013, 33 % des logements appartenaient aux catégories F et G et 2 % aux classes A et B.

Pour atteindre l'objectif d'un parc de bâtiment en basse consommation, il faudrait rénover au moins 500 000 logements par an, mais seulement un peu plus de 18 000 rénovations Bâtiment Basse Consommation ont été réalisées en 2017. Pour améliorer la performance énergétique des bâtiments, il est important de prendre en compte l'isolation, l'étanchéité, la ventilation et la matière des matériaux utilisés dans la construction.

 

Rénovation vs construction neuve

 

Lorsque vous envisagez d'améliorer l'efficacité énergétique de votre bâtiment, vous pouvez choisir entre la rénovation ou la construction neuve. Les deux options ont leurs avantages et leurs inconvénients.

Rénovation

La rénovation est une option plus durable et plus respectueuse de l'environnement que la construction neuve. Elle permet de réduire la quantité de déchets de construction et de préserver les ressources naturelles en prolongeant la durée de vie des bâtiments existants.

La rénovation peut également être moins coûteuse que la construction neuve, car elle ne nécessite pas de créer une nouvelle structure à partir de zéro. Cependant, elle peut être plus complexe et plus difficile à mettre en œuvre, car elle nécessite de travailler avec des structures existantes.

Construction neuve

La construction neuve peut être une option plus simple et plus rapide que la rénovation, car elle permet de créer une structure à partir de zéro, sans avoir à travailler avec des structures existantes. Elle peut également être plus efficace sur le plan énergétique, car elle permet de concevoir le bâtiment en fonction des normes les plus récentes en matière d'efficacité énergétique.

Cependant, la construction neuve peut être plus coûteuse que la rénovation, car elle nécessite de créer une nouvelle structure à partir de zéro. Elle peut également avoir un impact environnemental plus important, car elle nécessite de nouveaux matériaux de construction et peut entraîner la destruction de la faune et de la flore locales.

En fin de compte, le choix entre la rénovation et la construction neuve dépendra de vos objectifs, de votre budget et de vos préférences personnelles. Quelle que soit l'option que vous choisissez, il est important de travailler avec des professionnels qualifiés pour garantir que votre bâtiment est conçu et construit de manière efficace sur le plan énergétique et respectueuse de l'environnement.

 

L'approche de Dorémi pour l'amélioration des bâtiments

 

Pour réduire la consommation d'énergie due au chauffage, il est primordial de réduire les fuites de chaleur des bâtiments. L'entreprise solidaire d'utilité sociale Dorémi a mis en place une approche en quatre étapes pour y parvenir.

La première étape consiste à améliorer l'isolation des bâtiments. Cela permet de conserver la chaleur plus longtemps, réduisant ainsi la consommation d'énergie nécessaire pour chauffer le bâtiment.

La deuxième étape est l'étanchéité du bâtiment. En bouchant les trous, l'air chaud ne peut plus s'échapper, ce qui réduit également la consommation d'énergie nécessaire pour chauffer le bâtiment.

La troisième étape est la ventilation du bâtiment. Une bonne ventilation permet de maintenir un taux d'humidité sain et d'éviter la moisissure.

Enfin, la quatrième étape consiste à effectuer un test d'étanchéité pour vérifier toutes les fuites d'air potentielles dans le bâtiment.

Il est important de noter que l'isolation d'un bâtiment dépend de nombreux facteurs, tels que la forme et les matériaux de construction. Cependant, améliorer thermiquement les bâtiments est possible et nécessaire pour atteindre l'objectif d'un parc de bâtiments en basse consommation.

En 2017, seulement un peu plus de 18 000 rénovations Bâtiment Basse Consommation ont été réalisées, alors qu'il faudrait en rénover au moins 500 000 par an pour atteindre cet objectif.

En résumé, l'approche de Dorémi pour l'amélioration des bâtiments consiste à améliorer l'isolation, l'étanchéité, la ventilation et effectuer un test d'étanchéité pour réduire les fuites de chaleur et ainsi réduire la consommation d'énergie nécessaire pour chauffer le bâtiment.

 

Les quatre étapes de l'amélioration énergétique

 

Pour réduire la consommation d'énergie liée au chauffage, il est essentiel de réduire les fuites de chaleur dans les bâtiments. Pour y parvenir, il existe quatre étapes clés :

  1. Isolation : L'isolation est comme un pull-over que vous portez pour garder votre corps au chaud. De même, l'isolation permet de conserver la chaleur produite dans votre maison plus longtemps, ce qui réduit la consommation d'énergie.

  2. Étanchéité : L'étanchéité est comme un coupe-vent qui empêche l'air froid de pénétrer dans votre maison. En bouchant les trous et les fissures, l'étanchéité empêche l'air chaud de s'échapper, ce qui réduit la quantité d'énergie nécessaire pour chauffer votre maison.

  3. Ventilation : La ventilation est comme le fait de prendre l'air frais pour éviter l'humidité et la moisissure. Une bonne ventilation permet de maintenir une bonne qualité de l'air intérieur tout en réduisant la consommation d'énergie.

  4. Test d'étanchéité : Le test d'étanchéité est un moyen de vérifier si votre maison est étanche à l'air. En fermant toutes les ouvertures et en utilisant un ventilateur pour mettre votre maison en dépression ou en surpression, vous pouvez vérifier s'il y a des fuites d'air dans votre maison.

En combinant ces quatre étapes, vous pouvez réduire considérablement la consommation d'énergie de votre maison tout en améliorant votre confort et en réduisant votre empreinte carbone.

 

Le test d'étanchéité

 

Le test d'étanchéité est une étape importante dans le processus de rénovation thermique des bâtiments. Il permet de détecter les fuites d'air dans une maison ou un bâtiment afin de les réduire au minimum. Pour réaliser ce test, toutes les ouvertures de la maison sont fermées et un ventilateur est utilisé pour mettre la maison en dépression ou en surpression. Cette technique permet de vérifier toutes les fuites d'air qu'il pourrait y avoir dans la maison.

Lors du test d'étanchéité, si une fuite est détectée, un nuage de fumée est utilisé pour la repérer. Ce test est très important car il permet de déterminer les endroits où l'air froid ou chaud peut s'échapper de la maison. Les fuites d'air peuvent être localisées dans les murs, les fenêtres, les portes, le toit ou encore les planchers.

Il est important de souligner que l'isolation d'une maison ou d'un bâtiment ne s'improvise pas. Il est nécessaire de prendre en compte de nombreux facteurs tels que la forme de la maison et le matériau dans lequel elle a été construite. En effet, l'isolation n'est pas la même pour une maison en pierre et pour une maison en béton.

En somme, le test d'étanchéité est une étape cruciale pour la rénovation thermique des bâtiments. Il permet de détecter les fuites d'air et de les réduire au minimum afin de réduire la consommation d'énergie pour le chauffage.

 

Considérations matérielles pour l'isolation

 

Lorsque l'on observe des bâtiments à travers une caméra thermique, on peut remarquer que certains endroits sont bleus, tandis que d'autres sont rouges. Cette différence de couleur indique un problème de chaleur, qui peut être causé par des fuites de chaleur au niveau des parois du bâtiment. En France, la moitié de l'énergie consommée en 2016 était utilisée pour le chauffage, principalement à partir d'énergies fossiles, émettant ainsi une grande quantité de gaz à effet de serre.

Pour résoudre ce problème, il est possible d'améliorer l'isolation des bâtiments en suivant quatre étapes :

  • L'isolation permet de conserver la chaleur produite plus longtemps, réduisant ainsi la consommation d'énergie.
  • L'étanchéité empêche l'air et la chaleur de s'échapper à travers les parois.
  • La ventilation permet de renouveler l'air et d'éviter l'humidité.
  • Le test d'étanchéité permet de vérifier les fuites d'air et de corriger les problèmes.

Cependant, il est important de prendre en compte les particularités de chaque bâtiment, comme sa forme ou le matériau de construction, pour choisir la meilleure méthode d'isolation. Bien que la rénovation thermique des bâtiments soit possible et nécessaire, elle est encore insuffisante pour atteindre l'objectif d'un parc de bâtiment en basse consommation.

Il est également important de considérer la matière utilisée pour l'isolation, car les matériaux de construction consomment également de l'énergie. Toutefois, cela sera abordé dans une prochaine section.

 

Objectifs de rénovation et réalité actuelle

 

Vous avez vu que la plupart des bâtiments en France ont des problèmes de fuite de chaleur, ce qui entraîne une surconsommation d'énergie et une émission élevée de gaz à effet de serre. Pour résoudre ce problème, l'objectif est de rénover tous les bâtiments français d'ici 2050 pour qu'ils soient plus performants énergétiquement. Cependant, selon les données de 2020, seulement 22 % des logements ont été classés dans les catégories A ou B, les deux catégories qui représentent les logements les moins énergivores. En revanche, 67 % des logements ont été classés dans les catégories E, D ou C, et 11 % ont été considérés comme des passoires thermiques, soit des logements classés F ou G.

Il est important de noter que ces chiffres ne proviennent que des DPE transmis de façon volontaire et ne sont donc pas représentatifs de l'ensemble des logements en France. Une enquête menée en 2013 a estimé que 33 % des logements appartenaient aux catégories F et G, tandis que seulement 2 % appartenaient aux classes A et B.

Pour améliorer la performance énergétique des bâtiments, il est essentiel de prendre en compte quatre étapes : l'isolation, l'étanchéité, la ventilation et le chauffage. L'isolation permet de conserver la chaleur produite plus longtemps, tandis que l'étanchéité empêche l'air froid de pénétrer dans le bâtiment. La ventilation est nécessaire pour éviter l'humidité et la moisissure. Enfin, le chauffage doit être optimisé pour éviter les pertes d'énergie.

Cela nécessite une rénovation importante des bâtiments existants, mais cela peut être une alternative plus écologique que la démolition et la reconstruction. En effet, pour rénover tous les bâtiments français d'ici 2050, il faudrait consommer 74 millions de tonnes de matériaux, tandis que pour reconstruire, il faudrait 1,3 milliard de tonnes de matériaux. Cependant, le nombre de rénovations est encore insuffisant pour atteindre l'objectif d'un parc immobilier en basse consommation. En 2017, seulement 18 000 rénovations Bâtiment Basse Consommation ont été réalisées, alors qu'il faudrait en rénover au moins 500 000 par an pour atteindre cet objectif.

 

La question des matériaux de construction

 

En France, près de la moitié de l'énergie consommée en 2016 était utilisée pour chauffer des bâtiments. Cependant, la plupart des bâtiments français ont des fuites de chaleur principalement par le toit, les murs ou encore par les flux d'air en général. Les normes thermiques ont été introduites en France en 1975, mais il a fallu attendre 2006 pour que le Diagnostic de Performance énergétique soit mis en place pour évaluer la performance énergétique des bâtiments. En 2020, sur plus de sept millions de DPE recensés au niveau national, 11 % étaient des passoires thermiques, c'est-à-dire des logements classés F ou G dans ce DPE.

Pour résoudre ce problème, il est possible d'améliorer les bâtiments existants plutôt que de tout démolir et de tout reconstruire. L'isolation, l'étanchéité, la ventilation et la rénovation thermique sont les quatre étapes pour réduire les consommations d'énergie au strict minimum. Cependant, les matériaux de construction utilisés pour la rénovation et la construction de bâtiments consomment également de l'énergie.

Il est donc important de choisir des matériaux de construction durables et économes en énergie pour réduire l'impact environnemental de la construction. Par exemple, les matériaux d'isolation écologiques comme la laine de mouton, le liège et le chanvre sont plus respectueux de l'environnement que les matériaux d'isolation synthétiques. Les matériaux de construction en bois sont également une alternative écologique au béton et à l'acier.

En résumé, la question des matériaux de construction est un élément clé pour réduire l'impact environnemental de la construction et de la rénovation de bâtiments. En choisissant des matériaux durables et économes en énergie, il est possible de construire des bâtiments plus respectueux de l'environnement et de réduire les consommations d'énergie.

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